Wangari Maathai
"C'est avec une immense tristesse que la famille du Pr Wangari Maathai annonce son décès survenu le 25 septembre 2011 après un long et courageux combat contre le cancer", a annoncé sur son site internet le Green Belt Movement ("Mouvement de la ceinture verte"), le mouvement de lutte contre la déforestation qu'elle avait créé en 1977.
En 2004, la militante s'était vue attribuer le prix Nobel de la paix pour son action en ce domaine, devenant ainsi la première femme africaine à recevoir cette récompense.
Son mouvement vise à promouvoir la biodiversité tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société, et revendique avoir planté 47 millions d'arbres sur le continent.
"Je ressens de façon personnelle cette disparition, elle était extrêmement efficace dans sa croisade pour le respect de l'environnement", a commenté Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International et directeur exécutif de l'organisation nigériane Action pour les droits de l'environnement.
"Elle a affronté les pouvoirs politiques en place et elle a montré un engagement permanent pour la protection des arbres en Afrique. C'est quelque chose qui ne doit pas s'arrêter avec sa disparition".
Wangari Maathai avait collectionné les honneurs depuis son Prix Nobel de la paix. Elle avait encore été nommée messagère de la paix pour les Nations unies en 2009.
Mais elle était restée également très populaire auprès des Kényans ordinaires, qui commentaient d'abondance lundi dans la rue ou dans les transports publics sa disparition, unanimement ressentie comme "une triste nouvelle".
"Héroïne kényane"
Wangari Maathai était "née dans un petit village ... mais elle est parvenue à laisser sa marque sur la scène internationale", pouvait-on lire parmi les commentaires laissés sur une page Facebook ouverte à sa mémoire. Elle était "la plus importante des militants pour l'environnement au Kenya. Elle a servi son pays avec diligence", ajoutait un autre internaute.
Ni le gouvernement ni le président du Kenya n'avaient réagi à sa mort lundi à la mi-journée, mais une association, "Les Kikuyus pour le changement", a appelé à un deuil de sept jours "pour rendre hommage à une héroïne kényane, qui a agi sur la scène internationale et fait honneur au Kenya et à l'Afrique".
Première lauréate d'un doctorat en Afrique centrale et de l'Est, diplô mée de biologie aux Etats-Unis grâce à une bourse, Wangari Maathai avait été également à la pointe du combat contre l'autoritarisme du régime de l'ancien président Daniel Arap Moi dans les années 80 et 90, ce qui lui avait valu plusieurs passages à tabac et incarcérations.
Après l'avènement du multipartisme, et l'espoir populaire soulevé par l'élection de Mwai Kibaki en 2002, elle avait été secrétaire d'Etat à l'environnement de 2003 à 2005, mais avait tiré un bilan plutô t amer de cette expérience au pouvoir.
Elle avait depuis élargi au delà du Kenya son combat pour l'environnement et les droits humains. Elle avait été nommée en 2005 ambassadrice pour la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale, deuxième massif forestier tropical au monde.
Wangari Maathai avait été nommée en 2010 administratice de la Fondation pour l'éducation à l'environnement de la Karura Forest, une forêt de la banlieue nord de Nairobi dont elle avait obtenu la sauvegarde au terme d'un de ses combats les plus emblématiques menés au Kenya.
En 2004, la militante s'était vue attribuer le prix Nobel de la paix pour son action en ce domaine, devenant ainsi la première femme africaine à recevoir cette récompense.
Son mouvement vise à promouvoir la biodiversité tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société, et revendique avoir planté 47 millions d'arbres sur le continent.
"Je ressens de façon personnelle cette disparition, elle était extrêmement efficace dans sa croisade pour le respect de l'environnement", a commenté Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International et directeur exécutif de l'organisation nigériane Action pour les droits de l'environnement.
"Elle a affronté les pouvoirs politiques en place et elle a montré un engagement permanent pour la protection des arbres en Afrique. C'est quelque chose qui ne doit pas s'arrêter avec sa disparition".
Wangari Maathai avait collectionné les honneurs depuis son Prix Nobel de la paix. Elle avait encore été nommée messagère de la paix pour les Nations unies en 2009.
Mais elle était restée également très populaire auprès des Kényans ordinaires, qui commentaient d'abondance lundi dans la rue ou dans les transports publics sa disparition, unanimement ressentie comme "une triste nouvelle".
"Héroïne kényane"
Wangari Maathai était "née dans un petit village ... mais elle est parvenue à laisser sa marque sur la scène internationale", pouvait-on lire parmi les commentaires laissés sur une page Facebook ouverte à sa mémoire. Elle était "la plus importante des militants pour l'environnement au Kenya. Elle a servi son pays avec diligence", ajoutait un autre internaute.
Ni le gouvernement ni le président du Kenya n'avaient réagi à sa mort lundi à la mi-journée, mais une association, "Les Kikuyus pour le changement", a appelé à un deuil de sept jours "pour rendre hommage à une héroïne kényane, qui a agi sur la scène internationale et fait honneur au Kenya et à l'Afrique".
Première lauréate d'un doctorat en Afrique centrale et de l'Est, diplô mée de biologie aux Etats-Unis grâce à une bourse, Wangari Maathai avait été également à la pointe du combat contre l'autoritarisme du régime de l'ancien président Daniel Arap Moi dans les années 80 et 90, ce qui lui avait valu plusieurs passages à tabac et incarcérations.
Après l'avènement du multipartisme, et l'espoir populaire soulevé par l'élection de Mwai Kibaki en 2002, elle avait été secrétaire d'Etat à l'environnement de 2003 à 2005, mais avait tiré un bilan plutô t amer de cette expérience au pouvoir.
Elle avait depuis élargi au delà du Kenya son combat pour l'environnement et les droits humains. Elle avait été nommée en 2005 ambassadrice pour la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale, deuxième massif forestier tropical au monde.
Wangari Maathai avait été nommée en 2010 administratice de la Fondation pour l'éducation à l'environnement de la Karura Forest, une forêt de la banlieue nord de Nairobi dont elle avait obtenu la sauvegarde au terme d'un de ses combats les plus emblématiques menés au Kenya.